Colloque sur « les temps de l’enfant » : un cache-misère pour une réforme en trompe-l’œil !
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![]() Tract de l’Union locale CNT Montreuil-Bagnolet Il n’est pas nécessaire de tester la réforme des rythmes pour savoir qu’elle n’est faite dans l’intérêt de personne : personnels, enfants ou parents. À Montreuil, si rien n’est encore décidé pour la rentrée 2014, le calendrier va s’accélérer puisqu’un conseil municipal, fin novembre, devrait adopter un scénario. Avant ce colloque, les consultations organisées par la municipalité ont été un échec faute de participants. La mairie s’appuiera donc sur un questionnaire envoyé aux 8000 familles montreuilloises pour se faire une idée. Quid de l’avis Or, à plusieurs reprises, la mairie a été interpellée sur la difficulté de prolonger la pause repas faute de locaux et de moyens humains suffisants. Mêmes remarques sur la nécessaire pause du mercredi sans école pour des accueils en centre de loisirs de qualité. Aucune certitude également sur la gratuité des activités périscolaires. Seules Il faut le rappeler, Montreuil, c’est 47 écoles, soit plus de 300 classes alors que l’offre éducative de la ville ne peut satisfaire qu’une centaine de classes par an (encore faut-il compter dans cette offre l’instrumentarium, les classes de neige et transplantées qui absorbent très largement cette offre). Aura-t-elle les moyens pour offrir, à chaque classe, une activité périscolaire de qualité ? Quand on sait que l’offre éducative ne concerne que 16 classes pour un projet musique, théâtre, Hélas, ailleurs, ce n’est pas mieux ! À Paris, c’est une véritable usine à gaz, avec ses 50 millions d’euros pour 7 700 ateliers hebdomadaires qui doivent se tenir coûte que coûte dans les 662 écoles parisiennes. Pas assez d’espace, pas assez d’animatrices-teurs, pas assez de temps, la mairie de Paris n’a reculé devant rien pour jouer les bons élèves : les intervenant-e-s des 15h-16h30 peuvent être des C’est ça être moderne ? Quelques 4 000 communes bricolent tant bien que mal pour la mettre en place cette année ; telle commune a fait appel à des bénévoles retraités ou étudiants), telle autre organise des « roulements » pendant que les petits auront des ateliers, les grands joueront dans la cour et on inversera aux vacances d’automne !). Sans compter les mairies qui ont déjà prévu de rendre ces activités payantes, celles qui bénéficient des subventions des entreprises comme Total et autres grosses boîtes privées... et celles qui ne peuvent rien prévoir, car elles n’ont ni les crédits, ni les personnels compétents, ni les étudiants bénévoles, ni les retraités ! Tout reste donc à faire avec les parents, les personnels et les collègues des autres départements pour tenir en échec cette Dans ce contexte, tenir un colloque sur « Les Temps de l’enfant », pour justifier cette réforme, relève de la provocation envers tous les acteurs de l’Éducation, parents et personnels réunis. CNT 3 Messages |