Lectures de vacances... il reste encore de la place dans la valise




![]() Pour cet été, le collectif Questions de classe(s) vous propose deux nouveautés à ne pas manquer !!!
Il y a des paris qui viennent renverser l’ordre des choses. Celui de la pédagogie sociale consiste à ne pas agir en milieu confiné, à assumer la rue, la vie, l’altérité. Trois ou quatre enfants, un ou une pédagogue, les transports en commun et voici le monde non seulement accessible mais source infinie de rencontres, d’expériences et de connaissances. La joie du dehors c’est ce sentiment du petit groupe qui part à l’aventure, c’est cet élan qui pousse vers l’inconnu. La joie du dehors c’est remplacer la peur par la confiance – confiance donnée aux parents, aux enfants et à toutes les personnes rencontrées sur le chemin. La joie du dehors c’est un pari pédagogique : et si le monde n’était pas infréquentable ? Et si côtoyer tout à la fois les marges et les centres, géographiques et symboliques, était une condition pour s’émanciper ? Pédagogie éminemment populaire, s’inscrivant dans un héritage actualisé de Célestin Freinet, de Paulo Freire et de Janusz Korczak, la pédagogie sociale se situe du côté de la vie. Elle en assume toute l’hétérogénéité, afin d’agrandir les espaces autorisés et multiplier les expériences vécues, afin d’échapper aux relégations et aux assignations. À deux arrêts de tramway de chez lui, un enfant demande : « Et là on est encore à Brest ? » Tout peut alors commencer. Guillaume Sabin est ethnologue, investi dans diverses expériences d’éducation populaire. Il est l’auteur de L’Archipel des égaux, luttes en terre argentine (Presses universitaires de Rennes, 2014). Le réseau des Groupes de pédagogie et d’animation sociale agit depuis les années 1980 sur différents territoires populaires de Bretagne. Initiateur de la pédagogie sociale en France, il est composé d’une vingtaine de pédagogues de rue qui pratiquent au quotidien la joie du dehors.
Hier les parents d’enfants scolarisés, aujourd’hui les jeunes isolés. Les premiers risquaient l’expulsion, les seconds ne sont pas toujours admis à l’école. Dans les deux cas l’école est au centre, comme premier ancrage, comme espoir, comme terrain d’appui aussi. N’Autre école, qui ne sépare pas réflexion et compte rendu de pratiques, publie ce document affirmant que l’égalité ne connaît pas de frontières. ... et comme le collectif a décider de ne plus figurer sur Amazon, vous pouvez en profiter pour visiter notre librairie en ligne... |