![]() Pour ce vendredi 8 mars, journée des droits des femmes, nous avons décidé de mettre en lumière le lien étroit entre féminisme et écologie. En effet, l’oppression des femmes et la destruction de la nature sont deux processus qui trouvent leur origine dans les mêmes structures de domination, celle de nos sociétés patriarcales et capitalistes. Tandis que dominer la nature correspond à l’apanage d’une virilité toxique que l’on nous conditionne à valoriser depuis notre enfance, préserver la nature, attitude associée à une fragilité et une sensibilité féminine, est tourné en ridicule. Le capitalisme fondé sur la compétition est à la fois désastreux pour les femmes et pour l’environnement. Cette compétition qui induit la classification et la hiérarchisation des individus, dont les femmes sont les premières victimes, entraîne les désastres écologiques et la logique de destruction des espaces naturels. De plus, la crise écologique accroît les inégalités hommes/femmes : les premières victimes des catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique sont des femmes. Tout combat féministe est donc par essence un combat écologique, et inversement. Nous donnons rendez-vous à tou.te.s les grévistes, ce vendredi 8 mars à 14 heures pour le quatrième rendu des copies. Nous invitons ensuite toute la jeunesse à converger vers le rassemblement pour les droits des femmes qui aura lieu à Paris place de la République à partir de 15 h 40. Texte publié dans Reporterre. le 6 mars 2019. Le 12 février 2019, Reporterre publiait leur manifeste pour le climat et leur première leçon : déclarer l’état d’urgence écologique et sociale afin de débloquer un plan interministériel à la hauteur des risques encourus. Leur deuxième leçon concernait l’énergie et la troisième, l’alimentation. [1] L’intersectionnalité (de l’anglais intersectionality) est une notion employée en sociologie et en réflexion politique, qui désigne la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de stratification, domination ou de discrimination dans une société, selon Wikipedia. |
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