Statut des directeurs-trices d’école : SUD éducation refuse catégoriquement !




![]() Statut des directeurs-trices d’école : SUD éducation dénonce les projets ministériels Ce lundi 12 novembre, le ministre Jean-Michel Blanquer déclarait son projet de présenter une “loi pour un changement de statut du directeur d’école”. Les intentions ministérielles sont claires, et largement étayées par plusieurs rapports publiés cette année, dont le rapport Bazin-Rilhac publié le 1er août. Il s’agirait de donner un statut de supérieur-e hiérarchique au-à la directeur-trice d’école, dans le cadre d’une diminution du nombre d’écoles et de la transformation des écoles en établissements du type de ceux du second degré. SUD éducation refuse catégoriquement ce projet qui vise à introduire toujours plus le management dans les pratiques professionnelles, ainsi qu’à réaliser toujours plus d’économies budgétaires sur le dos de l’école publique. À l’opposé de ces conceptions libérales, pour SUD éducation, la répartition des tâches permet une cohésion, dans une relation de travail horizontale. La direction collégiale fonctionne lorsque les moyens en temps sont suffisants. SUD éducation revendique : _ Un des aspects de la réforme de la formation et du recrutement des enseignant-e-s, annoncée par le Ministère depuis le mois de juin, concerne le pré-recrutement des assistant-e-s d’éducation. D’après les projets ministériels, ils-elles seraient amené-e-s à faire un certain nombre d’heures de cours à partir de la L2 : SUD éducation refuse catégoriquement cette évolution, pour plusieurs raisons : À l’inverse de cette solution inacceptable, SUD éducation revendique : _ Après le succès de la journée de grève et de manifestation du 12 novembre (près d’un-e enseignant-e sur deux grévistes dans le second degré, 25% dans le premier degré), cette mobilisation intersyndicale ne doit pas rester lettre morte. Une seule journée de grève ne suffira pas à faire plier un gouvernement résolu à détruire le service public d’éducation par la baisse des effectifs, la précarisation et la casse du statut de fonctionnaire, à accroître encore le tri social en instaurant parcoursup, en détruisant l’éducation prioritaire, et en donnant dans la surenchère policière et répressive au lieu d’accorder les moyens nécessaires. SUD éducation poussera dans les différents cadres intersyndicaux à ce que le 12 novembre ne demeure pas une date isolée, et à ce que des perspectives de mobilisations claires soient dégagées. _ _ |